Chute de cheveux: causes, symptômes et solutions efficaces

Pourquoi perd-on ses cheveux et que faire ?

La chute de cheveux est un problème répandu qui touche des millions de personnes dans le monde. Il peut être inquiétant de voir sa chevelure s’affiner ou de retrouver plus de cheveux que d’habitude sur l’oreiller et la brosse. Rassure-toi : tu n’es pas seul(e). La chute de cheveux n’est pas une fatalité. Avec les bonnes informations, des soins ciblés et des traitements modernes, le processus peut être contrôlé et, dans de nombreux cas, inversé.

Dans ce guide, nous expliquons les causes de la chute de cheveux et présentons les solutions les plus efficaces, des carences en vitamines jusqu’aux produits innovants comme les sérums capillaires modernes aux exosomes. Notre objectif : t’offrir des informations fiables et un plan d’action clair pour retrouver des cheveux forts et en bonne santé. Car comprendre la cause de sa chute de cheveux aide à répondre à la question : que faire contre la chute de cheveux ?

Causes de la chute de cheveux

La chute de cheveux résulte d’un ensemble de facteurs : génétique, hormones, mode de vie, environnement. Le cheveu suit un cycle naturel : phase de croissance (anagène), de transition (catagène) et de chute (télogène). Si cet équilibre se dérègle, la perte augmente et la repousse ralentit.

Principales causes :

Facteurs génétiques (alopécie androgénétique)
Cause la plus fréquente chez l’homme et la femme. Les follicules sont sensibles à la dihydrotestostérone (DHT), ce qui les affaiblit, miniaturise et finit par empêcher la repousse. Un traitement ciblé est essentiel.

Modifications hormonales
Grossesse, post-partum, ménopause, troubles thyroïdiens (hypo/hyperthyroïdie) peuvent déclencher une chute soudaine. La repousse reprend souvent quand l’équilibre hormonal se rétablit.

Stress (effluvium télogène)
Stress physique (opération, maladie, accident) ou psychique peut faire entrer simultanément de nombreux follicules en phase télogène. La chute survient souvent des mois après l’évènement. La gestion du stress est clé.

Carences nutritionnelles
Fer, zinc, biotine (B7), vitamine D et protéines sont indispensables. Régimes déséquilibrés ou restrictifs favorisent la chute.

Facteurs environnementaux et erreurs de soin
Pollution, eau calcaire, colorations fréquentes, permanentes, chaleur excessive, coiffures très serrées fragilisent la fibre et la racine.

Pourquoi les hommes perdent-ils leurs cheveux ?

L’alopécie androgénétique touche ~50 % des hommes avant 50 ans. Les follicules sont génétiquement sensibles à la DHT. Recul des tempes, éclaircissement du vertex puis possible calvitie au sommet. Stress, carences, tabac accélèrent le processus. Un traitement précoce et des soins fortifiants ralentissent nettement l’évolution.

Pourquoi les femmes perdent-elles leurs cheveux ?

Chez la femme, la chute est souvent plus complexe, les hormones jouant un rôle majeur.

Influences hormonales
Après l’accouchement, la chute est fréquente : pendant la grossesse, l’œstrogène prolonge la phase anagène ; après, la baisse hormonale entraîne une chute simultanée. À la ménopause, la baisse d’œstrogènes affine la chevelure. Le SOPK (PCOS) peut aussi favoriser la chute.

Prédisposition génétique
Plutôt qu’une calvitie franche, on observe une diffusion de l’éclaircissement, surtout au niveau de la raie qui s’élargit (aspect en « sapin »).

Mode de vie
Stress chronique, carence en fer (règles abondantes), troubles thyroïdiens : causes fréquentes chez la femme.

Alopécie androgénétique féminine

Causes : hypersensibilité des follicules aux androgènes, même à taux normaux ; plus fréquent après la ménopause.
Signes : raie qui s’élargit, cheveux plus fins, perte de volume ; recul frontal plus rare.
Solutions : topiques, supplémentation, régulation hormonale selon le cas. Les sérums capillaires aux exosomes sont prometteurs : ils optimisent la communication cellulaire et revitalisent les follicules affaiblis.

Chute de cheveux chez l’enfant

Doit toujours être évaluée par un médecin. Les causes diffèrent de l’adulte.

Teigne du cuir chevelu (tinea capitis) : infection fongique contagieuse, avec cassures, squames, rougeurs et plaques alopéciques rondes – traitement médical indispensable.
Carences : fer, zinc, biotine, autres vitamines/minéraux.
Alopécie areata : maladie auto-immune, plaques lisses et rondes.
Trichotillomanie : arrachage compulsif des cheveux ; prise en charge psychologique nécessaire.

Symptômes de la chute de cheveux

  • Perte accrue (plus de 50–100 cheveux/jour), à la douche, au brossage, sur l’oreiller.

  • Cheveux plus fins, queue de cheval moins fournie, volume global en baisse.

  • Raie qui s’élargit (surtout chez la femme).

  • Golfes temporaux marqués, implantation en « M » (chez l’homme).

  • Plaques rondes et nettes sans cheveux.

Consulter un dermatologue pour identifier la cause et définir un plan de traitement.

Prévenir la chute de cheveux

  • Alimentation équilibrée : protéines, fer, zinc, vitamines (viandes, poissons, œufs, légumineuses, verts feuillus, oléagineux).

  • Soins doux : shampoings sans sulfates, éviter chaleur et coiffures serrées ; massages du cuir chevelu pour stimuler la microcirculation.

  • Gestion du stress : yoga, méditation, sport, activités créatives.

  • Supplémentation ciblée : après bilan sanguin (biotine, zinc, fer, vitamine D).

  • Soins/traitements professionnels : produits et thérapies qui renforcent directement la racine.

Quelles carences vitaminiques causent la chute ?

  • Fer : essentiel au transport d’oxygène ; l’anémie fragilise le follicule.

  • Biotine (B7) : clé de la kératine ; sa carence donne cheveux cassants et chute.

  • Zinc : croissance/réparation tissulaire, régule le sébum du follicule.

  • Vitamine D : favorise la néo-formation folliculaire ; souvent associée à l’alopécie.

  • Vitamines A, C, E : antioxydants qui protègent la racine et soutiennent la pousse.

Que faire contre la chute de cheveux ?

Approches naturelles : huiles de romarin, menthe poivrée, pépins de courge (circulation, modulation de la DHT), palmier nain (saw palmetto), ortie.
Thérapies médicales : minoxidil (topique) et finastéride (oral, hommes) – traitements validés pour l’alopécie androgénétique.
Nouvelle génération : sérums capillaires aux exosomes agissent au niveau cellulaire en favorisant la régénération des follicules.

Atouts d’un sérum capillaire aux exosomes

  • Active les follicules dormants : signaux de croissance adressés aux bulbes affaiblis (comme un sérum régénérant, mais pour le cuir chevelu).

  • Nourrit et fortifie : apporte des facteurs de croissance essentiels.

  • Épaissit la fibre : diamètre augmenté, densité visible.

  • Apaise et hydrate le cuir chevelu : diminue l’inflammation, équilibre hydrique, crée un terrain propice à la repousse.

Ces sérums associent exosomes, extraits végétaux, vitamines et peptides : l’un des axes les plus modernes de la recherche capillaire.

FAQ – Chute de cheveux

Peut-on stopper totalement la chute ?
L’alopécie androgénétique ne s’arrête pas totalement, mais on peut nettement la ralentir, protéger l’existant et stimuler la repousse avec des soins adaptés et une hygiène de vie saine.

Les sérums aux exosomes fonctionnent-ils pour tout le monde ?
Ils peuvent apporter des effets notables, surtout aux stades précoces à intermédiaires. L’efficacité dépend du type/stade d’alopécie, de la génétique et de la régularité d’usage.

Quelles vitamines sont les plus importantes ?
Biotine (B7), fer, zinc, vitamine D, vitamine C — en complément après dépistage d’une carence et avis médical.

Huiles naturelles ou produits médicaux : quoi choisir ?
Les huiles peuvent aider en prévention/soutien. Les traitements validés (minoxidil) et les approches biotech (exosomes) sont souvent plus efficaces aux stades avancés. La combinaison est généralement optimale.

Y a-t-il une saisonnalité ?
Oui. Beaucoup constatent une chute accrue en automne, souvent liée aux stress estivaux (UV/chaleur). C’est habituellement transitoire.

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